Euromat et Nanofair - L’Empa saisit une chance nouvelle
Comprendre et utiliser les phénomènes à l’échelle nanométrique
Les nouvelles technologies offrent des chances et recèlent aussi des risques. Il n’en va pas différemment pour la nanotechnologie. La stratégie appropriée s’énonce toujours comme suit: «Apprendre à comprendre, créer du savoir, agir avec responsabilité!»
La nature connaît elle aussi des particules ou des phénomènes à l’échelle nanométrique tels que la couleur des ailes des papillons ou les pattes adhésives des geckos: Les minuscules écailles des ailes des papillons créent par interférence d’innombrables couleurs et les stries nanoscopiques des pattes des geckos donnent naissance à des forces d’adhérence qui sont supérieures à la force gravitationnelle. Les principes de nano-construction utilisé par la nature sont les mêmes que ceux qu’utilisent aujourd’hui les scientifiques: Ils subdivisent ce qui es grand en petits éléments ou construisent quelque chose de plus grand à partir de ce qui est très petit comme pour la synthèse d’atomes ou de molécules. La nanoscience et la nanotechnologie ne sont toutefois pas nées de l’observation ou de l’imitation de la nature. Elles reposent d’une part sur la vision, alors à peine remarquée, qu’eut Feynman en 1960 selon laquelle les matériaux et les machines seront manipulables jusqu’à l’échelle de l’atome. Cette vision est aussi connue par la formule: «There is plenty of room at the bottom». D’autre part l’invention, couronnée par le prix Nobel, du microscope à effet tunnel par Gerd Benning et Heinrich Rohrer ainsi que d’autres développements ultérieurs ont marqué la percée dans ce domaine. Il va de soi qu’en tant qu’institution de recherche sur les matériaux du Domaine des EPF, l’Empa elle aussi développe des activités en nanotechnologie et produit ainsi du savoir, de nouveaux matériaux et applications et transfère ce savoir aux utilisateurs potentiels |
||
L'Empa et la nanotechnologie: www.empa.ch/nano |
||
|
||||